Au lendemain du Tsunami qui déferla sur l’Océan Indien en 2004, l’action humanitaire va essuyer de vives critiques quant à son efficacité, son efficience, voire sa pertinence. La logistique humanitaire – considérée comme un des moteurs du secourisme international – n’échappera pas à ces critiques, bien au contraire. Elle sera rapidement priée de se coordonner et de se professionnaliser afin d’améliorer le support apporté aux réponses d’urgence à venir. Dès lors, une multitude d’acteurs vont soudainement s’intéresser à ce domaine jusque-là encore méconnu pour tenter de guider ce processus de transformation de la logistique humanitaire.
Dix après, et malgré la multiplication des initiatives allant dans ce sens-là, il est malheureusement difficile de dresser un bilan positif de ce changement avec des orientations données à cette nouvelle logistique qui – peu à peu – semblent s’éloigner des besoins des opérations d’urgence. Les catastrophes majeures survenues dans des pays à faible capacité de réponse comme ce fut le cas en 2010 après le tremblement de terre en Haïti, ont mis en lumière des difficultés persistantes de réactivité des organisations humanitaires, et parfois même de pertinence opérationnelle. Un constat similaire peut s’appliquer aux situations d’épidémie, aux crises alimentaires ou aux situations de conflit qui ont sévi pendant cette période. Le peu d’activités humanitaires indépendantes déployées aujourd’hui en Syrie ou en Afrique de l'Ouest pour lutter contre l'épidémie d'Ebola - malgré l'ampleur de ces deux crises - est, à ce titre, préoccupant et pose question. Il ne fait aucun doute que les difficultés des organisations internationales à apporter des solutions logistiques adaptées à ce type de contexte font partie de la réponse à ces questions.
Dix après, et malgré la multiplication des initiatives allant dans ce sens-là, il est malheureusement difficile de dresser un bilan positif de ce changement avec des orientations données à cette nouvelle logistique qui – peu à peu – semblent s’éloigner des besoins des opérations d’urgence. Les catastrophes majeures survenues dans des pays à faible capacité de réponse comme ce fut le cas en 2010 après le tremblement de terre en Haïti, ont mis en lumière des difficultés persistantes de réactivité des organisations humanitaires, et parfois même de pertinence opérationnelle. Un constat similaire peut s’appliquer aux situations d’épidémie, aux crises alimentaires ou aux situations de conflit qui ont sévi pendant cette période. Le peu d’activités humanitaires indépendantes déployées aujourd’hui en Syrie ou en Afrique de l'Ouest pour lutter contre l'épidémie d'Ebola - malgré l'ampleur de ces deux crises - est, à ce titre, préoccupant et pose question. Il ne fait aucun doute que les difficultés des organisations internationales à apporter des solutions logistiques adaptées à ce type de contexte font partie de la réponse à ces questions.