Par essence, les organisations de secours sont relativement réticentes – et on les comprend – à l’idée d’associer des contraintes environnementales à leurs plans d’intervention d’urgence, faisant prévaloir des impératifs de sauvetage de vies humaines qui passent avant toute autre considération en situation critique. Il est vrai que des opérations de secours qui seraient ralenties sous prétexte d’en limiter les émissions de CO² ou l’emploi d’équipement d’urgence potentiellement moins fiable parce que fabriqués avec des matériaux recyclables, sont des perspectives difficilement acceptables, tant par les secouristes que par les personnes secourues.
La rhétorique de mise en priorité selon des degrés d’urgence variables prévaut également chez les organisations internationales d’aide et de soin qui ne veulent en aucun cas sacrifier sur l’autel du réchauffement climatique l’efficacité de leur réponse à des crises humanitaires aigues. C’est certainement la raison pour laquelle, les projets visant à réduire de manière structurelle l’impact environnemental de l’action humanitaire – dont les premières initiatives ont vu le jour il y a une 15aine d’années[1] – sont pour la plupart, et jusqu’à ce jour, restés sans effet significatif, faute de volonté politique de les mettre en application.
[1] Le premier Manuel EcoLog visant à améliorer la gestion éco-qualitative des pratiques logistiques de Médecins Sans Frontières fut édité en 2009.
our modifier.
La rhétorique de mise en priorité selon des degrés d’urgence variables prévaut également chez les organisations internationales d’aide et de soin qui ne veulent en aucun cas sacrifier sur l’autel du réchauffement climatique l’efficacité de leur réponse à des crises humanitaires aigues. C’est certainement la raison pour laquelle, les projets visant à réduire de manière structurelle l’impact environnemental de l’action humanitaire – dont les premières initiatives ont vu le jour il y a une 15aine d’années[1] – sont pour la plupart, et jusqu’à ce jour, restés sans effet significatif, faute de volonté politique de les mettre en application.
[1] Le premier Manuel EcoLog visant à améliorer la gestion éco-qualitative des pratiques logistiques de Médecins Sans Frontières fut édité en 2009.
our modifier.